Attaque d'Ephyne

Les quelques Aevenspeers qui accompagnaient les chefs n'avaient visiblement pas participé à la bataille, leurs capes étaient encore noires, presque propres.

Ils encerclèrent les quelques seigneurs Graméens, les constituant prisonniers.

Puis, Folmar, s'avancant, contempla les seigneurs qui faisaient la loi jusqu'à il y a quelques jours.

"Messires, vous resterez sous notre aimable protection, sauf si vos aimables larbins daignent verser quelque rançon pour vous permettre de regagner vos puantes contrées.
Faîtes-les conduire en sécurité." dit-il aux quelques hommes présents.

Puis au reste de l'assemblée, dans un sourire :
"Vous pouvez continuer."

L'irreparable serais que vous veniez ici, vos enfants sont-ils deja en age de gouverner?

Sir Wall'arcroch, vous n'êtes pas en mesure de la rammener, veuillez vous taire et obeir!

Cela fait-il bizard d'être traité comme un chien? vous n'avez encore rien vu!

Oseriez vous nous retenir ici ?
Ne voulez vous pas d'un combat dans les règles à Melit Aend ? Je croyais que vous vouliez nous anéantir, l'honneur kandrasien est bien plongé dans sa désuétude.
Vous pourrez faire ce que vous souhaitez ici, le Grand Prêtre veille sur ma cité et il n'aura nul besoin de moi pour mener nos armées à la victoire.

J'ai pris femme récemment en vue de cette possibilité et la régence de dame Enia en attendant la majorité d'Aectelion est fortement envisageable si j'y laisse ma vie...

Mais cette éventualité n'ai plus réellement d'actualité ajouta-t-il en voyant s'éloigner les graméens fortement escortés.

Il suffit messire Mandorallen. Le combat a eu lieu dans les règles ici même et il n'est pas de mon devoir de juger la distance séparant le gros de vos troupes de leur chef, votre place était à leur tête, si vous avez la lacheté de rester ici pendant que vous pensiez le combat se dérouler ailleurs l'honneur kandrasien n'est pas à remettre en cause.

De plus vous n'êtes pas mon prisonnier mais celui du Ditrer de Kawsr.

Saila, comme votre pere, tout le monde vous est passer dessus, donc ne me dite pas a moi, ce que je dois faire.

Oui, les gramméen l'on tué, mais allez vous rammner les faute de mon père à toutes vos parole? je vous croyait mieux que ça, du moins plus intelligent.

a Ephyne la pauvre, ha ha ha ha ha

Quelques soldats d'Atika tentèrent de faire intrusion jusque dans l'Assemblée, mais, malheureusement, furent massacrés par les mercenaires et Kandrasiens.

Edityr : Désolé, mais fallait reformuler.

non... nous aurions dû les achever tout de suite!

Mais bon, soit! ils sont prévenu, ils vont se préparer à recevoir l'attaque...

Soit, Reprenons l'Empersiste en main!

atika s'etant melé aux asseillant, cela etait possible, la preuve demandez aux kandrasiens

Edit Hypos : A part que les couleurs sont réservées aux administrateurs, que les éléments HRPs dus au système ne doivent pas outrepasser les éléments HRP de la logique et que je ne goûte pas ce soir à l'ironie de ce genre.

Une nouvelle fois vint à s'ouvrir la porte de l'Assemblée. Cette fois-ci, c'était le Karsper Iëren, accompagné de ses trente lames-liges et des sanga...et d'une petite bataille d'arbalestriers aevenspeers.
Il avait un visage sombre et lorsqu'il découvrit la situation, désigna tous les graméens qui ne semblaient pas d'un rang important ou même noble aux arbalètes qui, sans une hésitation, tirèrent de concert. Les carreaux ne faisant jamais du bien par où elles passaient, et les Graméens n'ayant pas, comme on le disait, la peau assez dure pour résister aux projectiles, ils allèrent s'écraser quelques pas plus loin, blêmes et tout ensanglantés par les carreaux généreusement offerts. L'un des moribonds poussa un râle à en faire pâlir la ménagère, et le vieux roi se demanda si on n'avait pas touché, dans ce tir au jugé, un des leurs.
Iëren Arkspel fit un pas de plus, laissant paraître son visage. Les trois sengers ayant parlé étaient encore debout et vivants.

"Bon, trêve de connerie, vous voilà prisonniers, et nous, nous disposons d'Ephyne jusqu'à ce qu'Amk'Cherk, Gaed ou Même l'autre viennent nous le reprendre de leur grâce toute particulière."

Donc, les Aevenspirs ne vallent pas mieux que les Graméens où je me trompe? J'en était sur... un oppresseur est remplacé par un oppresseur...

Hum, j'ai posé une question...

Le roi soupira, alla s'installer à une distance prudente des seigneurs de faction adverse, fit tapoter ses doigt sur le marbre de son siège et dit.

"Nous verrons selon l'humeur de nos "employeurs", la malveillance des Esprits et l'avis de mes seigneurs et du reste du monde. Pendant ce temps, évitez de nous provoquer, nous n'avons pas de temps à perdre dans les futilités habituelles."

Le chef de meute Mogus avait décidé de faire des heures suplémentaires sur le champ de bataille pour laisser a ses loups libre court de leur envie de combat sur les fuyards, ils avaient été pour la plus part rattrapés et exterminés. Elle entra donc dans l'assemblée avec ses 4 habituels loup noirs garant de sa sécuritée et de sa mort si elle dépassait les limites. Ses habits étaient tachés de sang ... sa bouche aussi ainsi que celle du Arak qui l'accompagnait, les loup noirs trainaient derrière eux 4 cadavres qu'ils soulevèrent et lancèrent au pieds des dirigeants graméens.

Vos derniers hommes messeigneurs et oh ... je croi qu'ils ont perduent ceci ...

Elle lançat une sacoche tachée de sang qui en touchant le sol s'ouvrit laissant roulé les têtes des cadavres entre les jambes des 8 gardes.

Soit, l'Empersiste et l'Aevenspir, comme la Kandrazie, le Beilan et le Ciran, nous nous battons tous pour la même cause: réduire les gramméens à néant.

Nous nous battrons désormais sur le même front, main dans la main. est-ce d'accord?

Cette fois-là, Iëren ne prit pas la peine de lui parler. Une de ses lames-liges se dirigea vers elle et la pria de ne plus importunner le Karsper, de tenir bien compte de cet avertissement et que tout homme a ses limites, d'autant plus lorsque c'est un Karsper.

Un seigneur se leva après les arrestations... Il se mit au centre de la salle et dévisagea des gardes qui tentèrent de l’empêcher de se déplacer, mais il ne souhaita que parler devant l’Assemblée…

Son armure flanquée du fort en ruine gris surplombant les Marais de Fer était ciselé avec précision et gout. Il s'avança devant l'Assemblée Retrahantienne sans regarder que les couleurs de l'étendard pendant sur la place désignée d'Ephyne... Les couleurs Empersoises de l'Intendante Sophrena... Une lueur sombre traversa ses yeux et il se retourna face à l'Assemblée et dévisagea les sourires fiers et narquois...

Seigneurs de Retrahant,

Je me nomme Aralh Val'Tonn et je suis le porte parole du seigneur Val de Vasegrise et des Marais de Fer.

Il est indubitable que ces actes disposent de nombreuses raisons et qu'elles viennent d'être exposées de manière claire face à l'ensemble des seigneurs de Retrahant. Cette arrestation est sans conteste une vraie calomnie et outrageante. Un acte de lâcheté incommensurable…

Je vais vous parler de ce que la Gramée pense de tout ceci…

Nous nous sommes tout d'abord demandé comment une telle somme de retrahs pouvait être rassemblée par un seigneur renégat... Une conclusion est venue très rapidement aux esprits : Le seigneur en question ne pourrait pas payer... Les Aevenspeers avaient été naïfs de croire qu'une telle somme serait déboursée... La naïveté ne semblait pas Aevenspeer. Nos interrogations venaient du fait que ces terres avaient toujours eu un statut de terre neutre et de possibilité de services de mercenariat.

La grande interrogation qui se pose à présent est celle de pourquoi les seigneurs Aevenspeers prennent un tournant dans les us et coutumes de ses contrées... Un sentiment d'insécurité... Un sentiment de peur de l'avenir... Oui, toutes contrées disposent de ce sentiment de ne pouvoir maîtriser le futur et de pouvoir un jour perdre tout ce qui a été bâtit pendant des générations et par des centaines de milliers d'hommes défunts.

L'homme toisa les seigneurs hautains le dévisageant de haut...

La Gramée a connu depuis des années les harcèlements des seigneurs Intendants Empersois. Les Graméens découvraient chaque jour de nouveaux villages réduits à néants par des forces ennemies. Les femmes pleuraient les commerçants lynchés par les contrées étrangères pour le seul fait d'être des Marais. L'Empersiste disposait d'une Intendance des plus hostiles, raillant la culture graméenne, et la réduisant en sang dés que possible. L'Empersiste se saignait à blanc pour réduire son rival en cendres... Les famines étaient continues et les marchés vides de commerçants. Il n'était pas nouveau de voir des Empersois fuir les contrées des désolations tant la pauvreté gagnait sur l'image prestigieuse de la Grande Ephyne.
Les Graméens ont subi bien plus que tous ne pouvaient l'imaginer. L'heure était venue de finir cette rivalité insensée... Les maintes discussions avec les seigneurs Empersois eurent tôt fait de se transformer en moqueries et insultes. Il était évident que la diplomatie ne prendrait pas le dessus sur la folie de l'Intendance empersoise.
La Gramée fit ce qu'elle se devait de faire. La Gramée prit le chemin de l'Empersiste afin de terminer une bonne fois pour toute la sauvagerie qui jalonnait les terres souillées de la cupidité et la fierté des seigneurs fourbes. La Gramée a établit un ordre pour redresser une contrée pauvre, une contrée dont le seul but était de vaincre le graméen diabolisé.

Le seigneur des Marais de Fer ouvrit les bras et pointa les couleurs d'Ephyne de sa main gantelet...

Il est clair que l'issue fut connue de tous et nous ne pouvons qu'être fiers d'avoir enfin pu annoncer à la population graméenne que les Empersois ne prendraient plus jamais les armes contre leurs demeures. Le feu n'envahirait plus les champs, les marchands ne devront plus revenir dans une charrette des défunts et les enfants auront un avenir prospère. La Gramée a respecté les coutumes empersoises : une Contrée multiculturelle. La Gramée a donné une image de renouveau à une terres de jachères sur plusieurs décennies.

Le dernier frère du seigneur de Vasegrise haussa la voix pour que tous l'entendent...

Aujourd'hui,
je vois les seigneurs réunis dans une mission de libération d'une contrée qui reprendra les armes contre la Gramée...
Je vois une armée prête à détruire des années de reconstruction...
Je vois une volonté de reprendre les rênes d'une guerre afin que l'Aevenspir soit le héros d'une guerre qu'il n'a pas compris ou cherché à comprendre...
Je vois la Gramée se faire pendre pour un acte qu'elle n'aurait pas commis... Celui d'attaquer les terres neutres d'Aevenspir.
Je vois la fourberie des seigneurs criant à Gaed pour unir des armées dans une sainte croisade pour la libération d'une contrée laïque... Pourquoi Gaed ? Pourquoi crier son nom ? Nous n'avons jamais entrepris de croisade contre les Gaediens...
Je vois une arrestation honteuse dans l’Assemblée Retrahantienne

Je vois enfin l'Aevenspir rompre son image de neutralité...

Le seigneur en armure baissa d'un ton et ferma ses poings...

Le seigneur Val'Orbe avait entamé il m'avait dit un apprentissage de la culture Aevenspeer afin de pouvoir les contacter et entamer un dialogue avec les contrées des montagnes... Il ne souhaitait aucunement insulter les us et coutumes par des maladresses quelconques...

Que dire de plus... La Gramée n'a fait qu'instaurer une paix durable entre deux contrées vouées à se haïr si de tels changements n'avaient jamais eu lieu. La Gramée n'aurait jamais attaqué les terres neutres et pourtant aujourd'hui... Les Aevenspeers appellent à la Kandrasie, le Beilan, le Ciran de les rejoindre pour rétablir un système de haine, de dépravation et de massacres...

L'homme s'arrêta et regarda l'Assemblée Retrahantienne... Les seigneurs présents semblaient ravi de voir la Gramée arrêtée dans le déshonneur le plus total. La fierté de tout un monde… Les soldats eurent tôt fait de le saisir…

-"MES SEIGNEURS".

L'homme aux larges épaules et à la stature imposante se leva de son siège pour prendre la parole au cours de cette assemblée bien agité.-"Pendant que vous discutez stérilement en ces lieux pour régler vos comptes, sachez que la guerre gronde en Empersiste. Ca et la, tous les seigneurs se rallient pour visiblement lancer une offensive sur la Gramée.
Pourtant je ne vois qu'un royaume emprunt aux flammes et à l'anarchie la plus totale malgré les louanges de paix proclamé par toutes les personnes ayant assiégé Ephyne.
La situation ne peut plus durer ainsi. »

Il pris une petite pause dans son discours pour prendre le temps d’observer les réaction et les visages des seigneurs l’entourant.
Puis il repris de sa voie grave:
-« Mais, veuillez excuser mes manières, je ne me suis pas encore présenté à vous. Je me nome Keren, seigneur de la citée d’Erdos en Empersiste. »

L’homme fit une légère révérence aux personnes présentes dans la salle.
-« J’’étais venu ici espérant voir germer les graines d’une nouvelles liberté pour ces terres, pourtant je ne vois rien de ceci. Je ne vois que les graines d’un nouveau conflit à venir en ces lieux.
Je reçois depuis peu un nombre incalculable de missives, m’annonçant une guerre généralisé contre la Gramée, l’arriver du peuple Aevenspire pour nous libérer, ainsi que des appels à la mobilisation des troupes pour participer aux combats dans les marais.

A tout cela je dis STOP.

La régence Graméenne est à présent terminée, c’est un fait. Mais le royaume à besoin à présent plus qu’à tout autre moment qu’on le laisse se reconstruire, et de manière indépendante.
J’estime, mais bien sur, cela n’engage que moi, que l’Empersiste ne dois pas se joindre au conflit à venir. Certes, bon nombre de seigneur sont reconnaissant envers l’Aevenpir pour son acte, mais l’heure n’est plus pour notre peuple à la guerre, mais bel et bien à la reconstruction et la remise en état d’un gouvernement stable et durable pour assurer une nouvelle prospérité au royaume. Joindre les maigres forces Empersoises à cette guerre ne fera qu’affaiblir le peu de défense encore intact du royaume.

Même si cela n’est pas actuellement à l’ordre du jour pour les seigneurs Aevens qui doivent mener leur campagne, des décisions rapides et efficaces doivent être prise concernant l’Empersiste. Le peuple aura tout le loisir de les remercier une fois le royaume en état.

Laissez vos rancoeurs et règlements de comptes pour une prochaine assemblée, et parlons ensemble du renouveau du royaume. Vous aurez tout le loisir d’échafauder vos plans de batailles un peu plus tard. »

Toujours debout, il dévisageait l’ensemble des personnes présente, entendant la moindre réaction. Puis il rajouta pour conclure:
-« Je ne suis du partie de personne, je ne souhaite que le renouveau du royaume. »

Le Ditrer Owkars avait prit bien soin de se mettre à l'écart de toute cette agitation. Comme d'habitude, son Karsper et le Chef de Meute Geclin n'avaient pas fait dans la dentelle. Il entendit sans trop preter attention les palabres incessantes de ce diplomate graméen qui, il devait l'avouer, n'avait pas l'air de comprendre que la situation n'était plus aux beaux discours. Une guerre avait été déclenchée, une cité avait été prise, et pas n'importe laquelle, Ephyne, la cité blanche, le centre de Retrahant. Owkars fit alors un signe à un homme posté en retrait derrière la lourde porte de l'Assemblée. Quelques secondes plus tard, une douzaine d'hommes en noir entrèrent et se postèrent devant lui.

"Nettoyez tout ceci s'il vous plait, ne gachons pas un si beau moment." dit il en montrant d'un doigt négligeant les soldats graméens qui gisaient au sol.

Puis le Ditrer s'avança un peu, s'ébroua rapidement la voix et s'adressa à tous ceux présents.

"Je vais tout d'abord répondre à quelques questions. Empersiste étant en état de guerre, je pense que nous pouvons mettre de côté toutes ces questions ayant pour sujets "vote", "intendant" "nouveau gouvernement". Pour le moment, j'assurerais l'Intendance à Ephyne, et j'assure ici présent le peuple Empersois que je ne leur suis en aucun cas hostile. De nombreux hommes de ma partie et de mon fief sont tombés ce jour pour libérer Ephyne, et se serait cracher sur leur mémoire que de m'auto proclamer roi en Empersiste..."

Il marqua une pause, puis reprit.

"... Mais je compte plutot utiliser cette situation fort cocasse à notre avantage. Quand je dis "notre", je ne parle pas que de celui Aevenspeer, mais bien aussi celui Empersois. Messeigneurs Graméens, j'entrerais bientot en contact avec votre régente, pour voir si elle est prête à quelques concessions pour vous revoir en bonne santé. Bien entenu, il ne vous sera fait aucun mal durant votre séjour à Ephyne, mais vous resterez sous bonne garde. Je pense pouvoir troquer vos vies contre la paix envers Empersiste, non ? Vous vallez, à vous trois, plus ce diplomate, bien cela, du moins je l'espère."