Guerre en Empersiste

Xerty Khan,

Je suis attristé que les armées de mon grand ami, le Seigneur Laegh, aient été décimé. Je regrette que mes armées n'aient pu être au coté des votres. Je viendrai personnellement à Lairgnen lui apporter mon soutien.

Seigneur Sylva,

La ville d'Uzald avait des enceintes imposantes et plusieurs milliers d'archers.
La défense était désorganisée, certes, mais je n'ai pas attaqué une ville sans défense contrairement au Seigneur Bloudalir qui, s'appercevant que mes défenses étaient trop importantes, a préféré piller les villes les plus faibles d'Orcum. Les seigneurs de ces cités n'étaient pourtant pas intervenu dans le conflit.

Entre serpent l'on se comprend...

Le messager qui venait de faire l'aller retour, récita encore une fois :

"La ville de Shaïla-mordac était défendue, et mon seigneur gagna une grande bataille, alors que la défense n'était pas désorganisée comme l'était celle du seigneur Uzald, comprenez que ses braves soldats préférèrent tomber sous les flèches ennemies que de laisser la porte debout. Nous pourrions vous faire croire que les femmes n'ont pas été violées, mais ce serait mensonge, et le mensonge ne doit pas être utilisé pour cacher des détails comme celui-là."

Je suis surpris de voir qu'un seigneur se vante que ses troupes aient violé des femmes innocentes.

Seigneurs du Beilan,

Comment pouvez vous traiter les graméens de tous les vices alors que l'un des votres pavoise de la sorte?

"Et vous Seigneur Waldo, comment pouvez vous vous incliner devant les Graméens tel un chien devant son maître alors qu'il y a peu ils vous crachaient dessus?"

Lorsque mon peuple a subi des attaques des graméens, seule la Kandrasie nous a soutenu. Le reste du Retrahant ne s'interessait que bien peu aux gens du désert. Le second soutien que j'ai reçu est celui de l'intendant de Gramée. Les graméens ont d'ailleurs dédommagé les cités d'Orcum qu'ils avaient agressé.

Je m'incline en effet devant ceux que je respecte. Les barbares ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

Alors si je comprend bien, vous ne devez pas beaucoup vous aimez, cela doit etre dure de se regarder dans un miroir.

"Certes les Graméens vous ont dédommagé Messire, mais des pièces valent-elles des vies? Un bon souverain répondrait non.

Mais comment pouvez vous pardonner un tel affront aussi vite!? Tout de même, les armées du Seigneur Laegh ont souillé vos terres et la Confrérie s'est payée votre tête!! Seuls leurs Intendants ont été respectueux de votre personne et vous ont soutenu. Que vous respectiez les Intendants ne me trouble pas, mais je n'arrive pas à croire que vous arriviez à tout pardonner à Laegh et même à le considérer comme un homme bon...

Toujours est-il que je ne vous ferai pas changer d'avis... Mais réflechissez, l'attitude que vous adoptez ne vous est pas très glorifiante...

la gloire ne protege pas, ne nourrie, ne paye pas.

"J'en déduis que vous n'en avez pas..."

exactement. mieux vaut ne pas en avoir elle attire les jaloux et les incites a des actions peux recommandable et developpe la perfidie dans les rang du glorieux

Xerty Khan s'approcha d'Arcanum

L'Orcum à de la chance d'avoir un diplomate tel que toi, et ne fait pas attention à Hugald la perte de son trone le trouble encore beaucoup.

Mon maitre vous promet son aide des qu'il aura de nouveau levé une Ost en ces terres

[Oups euh c'était pas Hugald qui parlait, c'était euh... un inconnu dans la tribune Kandrasienne on va dire. Parce que Hugald est mort en fait, tronché par l'armée du grand Cypher Lukhan avec la grande hache... En plus Hugald il aimait bien Laegh ^^ ]

"Soit, tant mieux pour vous si vous vous plaisez dans l'anonymat... Mais avouez que mourrir sans laisser une seule trace de soi dans la mémoire des hommes ne vous plairait pas beaucoup...

Sur ce, je me tais. Revenez en au sujet d'origine, je crois que Messire Waldo avait posé une question aux Beilannais..."

Smertrius, qui était resté assis et calme dans un coin se levit vers cet inconnu et lui tint ces paroles:

"Hier soir, j'ai pu assisté au pillage de ma cité qui était la plus jeune d'Orcum, les troupes adverses était nettement supérieures en nombre, quant à mes troupes, elles étaient encore inexpérimentées, vous croyez que le seigneur Bloudalir va tirer une quelconque gloire de son acte. Je ne pense pas, il ne mérite même pas d'estime .
Quant à nous, même si nous n'avons pas de gloire, il nous reste l'honneur que d'autres ont perdu.
Maintenant, si vous le souhaitez, nous pouvons revenir à la question posée, mais je ne pouvais pas laisser passer de telles paroles."

Une fois ces mots lachés, il s'en retourna à sa place.

"Mais... Quel rapport avec mes dires?

Si c'est ce que vous voulez entendre, alors vous me voyez désolé pour votre village."

Smertrius écrivit une note et demanda à un messager de la remettre au seigneur Hugald:

"Je n'attends rien de vous et vous laisse penser ce que vous voulez, j'en suis totalement indifferent.
Le fait est que vous vous permettez de juger les attitudes de l'Orcum, sans regarder ce qui se passe autour"

se murmurant a soi meme

Trop de rats ici, je me sentirais mieux dans ma belle cité blanche...

Un jeune homme venait de rejoindre le vieux silva assis et somnolent. Son bras en écharpe et les multiples échimoses sur son visage ne laissaient que peu de doute sur la violence des combats auquels il avait participé. Se penchant sur le vieillard, il le secoua doucement et lui parla à l'oreille. Silva émergea de sa torpeur et son visage s'illumina d'un sourire. Comtemplant le corps de son fils, il lui dit :

_Dur non?

_Oui les kandrasiens nous ont étrillés et j'ai regretté les mille hommes perdus devant les graméens. Ils auraient peut être pu faire la différence mais qui pourrait le dire avec certitude. En tous cas ce sont de rudes combattants bien plus interressant que les pillards habituels sans courage.

_Je vois ce que tu veux dire. Pas besoin de leur courir après, ils reniflent le combat et lui courent sus.

_ Ouais à la différence des charognards des deux bords.

Le vieux silva se mit à rapporter les paroles du seigneur Laegh, ce qui fit réagir aussitôt son fils.

_Que Gaed me protège si d'une telle indignité. J'avoue ne pas savoir qui déclencha le combat. Je m'étais écarté quelques temps de mes troupes et me suis précipité en entendant les bruits de la bataille.

_Ne t'inquiète pas. C'est un grand seigneur et il saura juger avec honneur. Pour l'instant les discussions tournent autour du titre du plus grand pillard. Nul n'a plus l'air de savoir le pourquoi de ces combats mis à part le profit. Nous n'assisterons pas à de grands sièges comme antan. Rentrons et préparons de nouvelles troupes. J'ai idée que de sombres évênements sont dans l'air en empersiste.

Le jeune le regarda avec surprise mais le vieux sourit en insistant.

_L'âme humaine est sans surprise.

Les deux hommes prirent la direction de la sortie. Le jeune aidait de sa main valide le viel homme.