Retrahant, Ere impériale
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 Chute du Tyran Fïlem

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Fïlem

Fïlem


Nombre de messages : 122
Localisation : Sépulture, Froides Marches, Beilan
Date d'inscription : 08/11/2006

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MessageSujet: Chute du Tyran Fïlem   Chute du Tyran Fïlem EmptySam 3 Fév - 14:18

[HRP: on considère que Fïlem est revenu de la fête sinon sa bloque Beilan, merci]

La neige tombe lentement et comme un métronome sur Heffdim la Sainte, toute la ville est blanche recouverte de neige. Quel doux spectacle après presque quatre ans de guerres en Beilan, spectacle d’autant plus apprécié que Selfÿs était de nouveau en Froides Marches . Le Beilan se reconstruisait lentement, les murs de Beila n’avaient encore tous été lavé du sangs des ennemis tombés.

~~~~~~

Je m’appelle Selfÿs, fils de Fïlem de Froides Marches et je vais coucher par écrit la vie de mon père. Mon père était un bon Seigneur, attaché à sa contrée et à ses hommes. Il voulait avant tout le bien du Beilan, et c’est ce qui le mena à sa perte. Mon père commença à changer de comportement peu avant sa prise de Beila : il devint plus froid, ne se livrant jamais.

Mon père prit le pouvoir en Beilan mais à quel prix. C’est à ce moment que je fût écarté de lui par ma mère et envoyé dans une cité de protecteurs gaediens. Ainsi je reçut en plus des anciennement de guerre de mon père une éducation honorable envers Gaed. Etant donné que je devais assurer la succession de mon père je ne le suis pas devenu mais j’ai l’équivalent du titre de moines. Mais cette enseignement pieux rendit mon père encore plus détestable à mon égard.

Mon père de son côté commençais à affermir son pouvoir. Il de venait tel un despote, ce qu’il avait toujours craint. Il posa son pouvoir tyrannique écrasant le Beilan et le purgeant. C’est alors qu’il monta nombre de complots pour renverser d’anciens « amis » de la Comtesse Narcosia qu’il avait réduit à néant. Mais malgré toute les atteintes portées à son encontre il était toujours là. Même si ses ennemis réunissaient des centaine de milliers d’hommes ils ne pouvaient rien, en vérité le pire ennemi de Fïlem n’était autre que lui-même.


Fïlem ne faisait plus confiance à personne, il doutait de tout le monde même de ses plus proches. Condition inhérente à son statut dirions-nous. En plus des complots habituels qui naissent à l’encontre d’un intendant, mon père avait contre lui tous les anciennes relations de l’infâme Sidh qu’était Narcosia. Toutefois ses hommes ne se sont jamais exprimés, démontrant leur lâcheté. Mais mon père était voué à sa perte, il n’avait même plus d’ami sur qui reposer sa tête : le seul qu’il eût jamais il le poignarda lui-même.

Ainsi le plan était simple, j’accordais toute ma confiance à Dame Aliénor ancrée depuis très longtemps en Beilan : le but était de lui transférer le rôle d’intendant mais pour cela il fallait écarter mon père quelques temps. Ainsi l’intendant Ilaak d’Itoria, ancien allié de Narcosia, fût demandé par moi par le biais de la Marquise. Bennoden s’allia à lui pour attaquer mon père. Ces ennemis aveuglés par leur haine furent très facile à convaincre. Ainsi Beila fût assiégée. Mais les secours étaient suffisants pour maîtriser les assaillants, cependant cela était prévu.

Mon père se rendit en Kandrasie pour rencontrer l’intendant du Ciran. Ce court laps de temps ne devait pas être gâche. Mon père avait déjà donné l’ordre d’attaquer la ville de Bennoden c’est-à-dire Berousse. Je convainquis la majorité des troupes de rester sous mes ordres et de ne rien faire. Arrivé à Berousse, les restants d’armée d’Ilaak et Aliénor exterminèrent les hommes les plus fanatiques de mon père. Bien entendu les troupes des comploteurs Bennoden et Ilaak furent eux aussi rayées par les troupes de Aliénor. Le Beilan était purgé de tous ses déviants. Il ne fallait plus qu’attendre le retour de Fïlem.

~~~~~~

Le Seigneur Fïlem était très perplexe. Bien qu’il avait lu la missive à Elderine de manière à ce que tout son entourage entende, il sétait abstenu de lire la dernière indication de son fils :

Citation :
Ne retournez surtout pas à Beila Père, retrouvez moi à la cité de nos racines au Mont Heffdim.

Ainsi il s’était directement dirigé vers les Glaciers. Arrivé à son ancienne cité, il fût étonné de voir qu’elle ne ressemblait pas du tout à une cité abandonnée : l’activité en sein avait repris. Connaissant parfaitement l’architecture et la géographie de la ville, il se rendit directement à son ancien château. Il fût accueilli par deux moines protecteurs et il ne cacha pas sa répulsion envers eux.

Après une petite marche il pénétra dans une petite pièce où l’attendait son fils de manière solennelle.

- Père vous êtes vivant cela fait chaud au cœur!
- Arrête tes enfantillages et explique moi la situation, qu’est-ce qui est si important ?
- Je vais vous le dire père mais avant laissez-moi vous serrer dans mes bras.
- J’espère qu’un jour tu sera un homme mais soit je vais accéder à ta demande pour en être débarrassé.

Alors le père et le fils se serrèrent l’un contre l’autre, mais Selfÿs ressera son étreinte.


- Que fait-tu imbécile, vas-tu me lacher !

Et c’est à ce moment que Selfÿs sorti une dague de sa manche et poignarda son père.

Aucune colère n’était présente sur le visage de Fïlem. Au contraire son visage était détendu et il versa juste une larme. Contraste étrange sur un visage qui n’était plus que marbre depuis longtemps. Il s’approcha de l’oreille de son fils et dit :

- Ne reproduit pas les mêmes erreurs que moi mon fils, je ne me rend compte que maintenant à quel point j’ai failli.

~~~~~~

C’est ainsi que périt mon Père, de ma propre main. Mais comme il l’a dit par le passé, « je l’ai fait pour le Beilan ». J’entrepris alors la transmission de Beila à la Marquise. Sa sœur mata prendrait surement sa suite sous peu mais cela ne genait pas, son nom était déjà plus présent aux esprit de tous que celui de Aliénor. Je parti de mon côté relever Heffdim, devenu Heffdim la Sainte. De par mon enseignement religieux, mes actes sont tous orientés et soumis à la volonté de Gaed. Heffdim fût convertie en forteresse monastère, les plus grand maîtres dont je reçu l’enseignement m’accordèrent l’honneur de venir à ma cité. Un obélisque fût monté aussi à la mémoire de tous les Seigneurs tombés lors du grand bain de sang, mais en particulier en l’honneur de Arghal Kar. Bientôt les moines de Heffdim seraient prêt à répandre la voix de Gaed.[u]
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