Tensions Kandrasie-Fironk

Un représentant d'Ephyne se tenait la, silencieux depuis le début du débat. Mais pas sourd pour autant.
Apres l'intervention du dernier fironkois, on put l'entendre dire avec un sourire ces quelques mots :

"Voila qui est bien dit fironkois, très bien dit...."

Grand bien vous fasse messieurs les bon-penseur, que notre soit disant arrogance vous mouche le nez.

Je salue les interventions, même remplie de haine, du seigneur Garwän, la belle image: l'insulte, l'exhumation de souvenir douloureux qui ont durement touchés nos famille, la sessité, le mépris. Seulement il ne faut pas oublier ce qui s'est vraiment passé et arrêter d'argumenter en partant de base tronqués.
La kandrasie à subit une défaite et une double humiliation, la traitrise de Silten et les massacres de nos troupes qui s'en sont suivit à Ephyne et à Elderine. Jusqu'il y à peu nous honorions aussi les morts de tout nos ennemis, vaillant sur le champs de bataille et hommes avant tout, ils avaient droit à notre estime.

Nous Kandrasien reconnaissons que certaines erreurs ont été faite: certain de nos seigneurs impétueux qui comme en Aevenspir ont dépassé les limites, Nous sommes tous des humain imparfait, mais que dire de ce rebuts de Silten, puisse son âme continuer à pourrirent dans les marrais, traitre et fabulateurs il ne mérite aucune estime. Lui qui à nos yeux représente au mieux les Gaediens, il contamine nos coeur avec l'essence même de cette religion insensée: la haine!

Mes seigneurs vous êtes tous venu nous cracher votre belle moral et faire saigner une blessure que le temps peine à cicatriser pour une cause qui ne vous concerne pas. Je n'entend que contradiction: certain tout compte fait annexerait volontiers Fironk , d'autres veulent la défendre, d'autre n'en parle pas mais viennent donner leur avis sur un autre sujet. Je remercie ceux d'entre-vous qui ont su parlé intelligemment, avec les convictions qui vous sont propres, certes, mais il est bon d'entendre un homme parler avec un peu de recul. Je ne blâmerai pas ceux qui ont réagis avec colère, j'en fait aussi partie. Sachez que nous n'allons pas occuper Fironk pour piller, réduire en esclavage ou que sais-je, mais surtout pour rétablir l'ordre rompu entre nos nations. Croyez-le c'est pour le bien de nos deux peuples.

Arkaan interrompit un moment pour être sur d'avoir l'attention de chacun. Lorsque ce fut fait il repri

Je tire un enseignement de tout cela: ici il y aura toujours une majorité qui comprend des ignorants, des curieux, des intrigants. Une foule inutile. C'est pourquoi de ma propre initiative je propose dès aujourd'hui de débattre d'un protocole d'entente qui permettrai, toute religion confondu, toute nation confondu de pouvoir rendre ou non les campagnes légitimes. Cet effort permettrais de trancher certaines question ou appelle à l'aide rapidement et avec autorité. Ceci nous mettra d'accord, parfois à contre coeur, sur les points les plus important de Retrahant. Surtout cela nous permettra d'apaiser la tension sans cesse croissante depuis bien des années

Un empersois se leva. Curieusement il n'était pas Hernander de Lougevelles qui ne pouvait se trouver dans cette assemblée étant recherché pour être tué par quelques personnes trop influentes pour son bien. Il ne comprenait pas trop comment ce kandrasien pouvait imaginer un seul instant que Garwän avait survécu mais quoiqu'il en soit ses paroles devaient trouver une réponse.

"Repartez d'où vous venez, restez chez vous. Votre dernière sortie de la Kandrasie avait pour cible Ephyne, les armées gaediennes vous ont fait comprendre que ce n'était pas une bonne idée. Vous tentez maintenant cible plus facile mais vous aurez probablement la même sentence.

Peut-être la sagesse devrait-elle vous faire comprendre que vos désirs d'expansion nuisent à la paix sur Retrahant et que donc toute campagne en dehors de vos terres sera hélas considérée comme une manoeuvre audacieusement belliqueuse."

Il se tourna vers les tribunes gaediennes en entonnant d'une voix forte.

"Quant à vos paroles elles sont fausses et fourbes, vous annoncez désirer la paix et sauver les fironkois mais votre première manoeuvre a été d'abattre les défenses de la seule cité fironkoise ayant eu un semblant de civilisation en ces terres lointaines en dehors de Börm. Non contents de votre puissance et de votre honneur, pensez donc, 13 000 hommes d'armes (daccord kandrasiens mais 13 000 quand même) contre 8 soldats et 500 miliciens, vous avez décidé d'exiler les seigneurs fironkois qui se trouvaient là et de prendre leur place.

Est-ce là votre manière de sauver le peuple fironkois ? En supprimant tout espoir pour eux de diriger leur peuple et en exilant dès que possible les pauvres seigneurs qui auraient fait le voeu de s'installer à Fironk ?"

Il pencha sa tête vers quelques oreilles empersoises qui traînaient par là.

"Et qui est donc ce Silten dont il nous rabâche les oreilles ? Encore un kandrasien ? Décidémment l'honneur dans ce pauvre pays n'est plus qu'illusion."

Cette manoeuvre était purement stratégique mon pauvre, une éducation militaire ne vous aurait fait aucun mal.

"Je suis heureux qu'il faille une éducation militaire en kandrasie pour espérer prendre une ville sans armée."

Il prit quelques instants avant de répondre, la situation à Fironk l'intéressait à vrai dire autant que l'âge auquel était mort le premier cheval de l'intendant du Beilan mais il aimait à discuter avec les kandrasiens, toujours aussi vibrants d'honneur et de noblesse karéenne.

"Et pourriez vous indiquer à cette prestigieuse assemblée ce que vous comptez faire si par hasard d'autres fironkois souhaitaient se regrouper au sein de cités ? Avez-vous l'intention d'exiler de nouveau leurs dirigeants ou opterez-vous pour une conciliation ?

Fironk existe-t'elle toujours ou parlons nous désormais d'un simple regroupement de cités kandrasiennes où sont utilisés des hommes libres fironkois à des tâches de travaux d'intérêts généraux ?"

Il regrettait de ne pouvoir entendre des fironkois s'exprimer dans cette assemblée, peut-être en effet qu'il était venu le temps où le dernier des fironkois viendrait à quitter Retrahant vers son paradis quel qu'il était.

Cette manœuvre n'a pas pour but d'éliminer une cité, mais je ne pense pas que vous pourriez suivre mon raisonnement, vous ne voyez pas plus haut que la médiocre pensée Gaedienne.

Toujours le même empersois.

"Non bien sûr, je conçois que vos désirs étaient uniquement de vous assurer que les fironkois étaient bien fironkois et pas gaediens et qu'il vaut donc mieux pour eux être dirigés par vous que par eux-mêmes, ils risqueraient en effet de mal tourner et ce serait très regrettable. Nous saluons encore une fois votre esprit de conciliation et vos efforts pour faire de Fironk un territoire libre et hors d'atteinte du péril gaedien."

Il se rassit tranquillement sur son siège, retrouvant l'anonymat qui était de rigueur ces temps-ci à l'Assemblée. Il aurait souhaité obtenir des réponses à ses questions mais son interlocuteur kandrasien semblait affectionner les échanges de piques. Ce qui n'était pas forcément désagréable.

"Messire, pour vous répondre je pense que deux cités Fironkoises dirigées par des Kandrasiens suffiront, Kern nous sert d'avant-poste en ce moment mais deviendra très vite un cité rayonnante avec l'aide du seigneur Aratrith et de la bonne volonté des Fironkois.

Nous serions ravis que de nouveaux dirigeants apparaissent en Fironk tant que leur volonté n'est pas Gaedienne, et nous opterions donc pour une conciliation."

Arkaan repri la parôle
Empersois je salue votre parole concise et bien éclairé.
En effet nous souhaitons nous imposer dans le territoire Fironk par la force et restaurer un lien particulier entre nos deux territoire. Nous voulons redonner l'envie à nos hommes de se battre, de reprendre le gout au champs de bataille
Nous souhaitions une action rapide avec un minimum de risque, pourtant même ça sa n'est pas toléré parce que l'egemonie Gaedienne à toujours quelques chose à dire, toujours des menaces et de l'intolérance à promulguer. Il faut bien animer votre triste vie.


Se dresse et d'une voie forte tona

En vérité je vous le dis, représentant du peuple de retrahant. Les Gaediens vous ont asservis dans une vie tranquille, bientôt vous irez ceuillir des fleurs dans les champs avec un sourire béhat, bientôt votre tête sera tellement ramolli que le règne de la décadence viendra. Les uns après les autres vous tomberez en déchéance rongé par l'ennui et la maladie. Ceux que Gaed n'a pas touché sont soumis à leur bon vouloir. Soulever-vous et engager la bataille. Une fois que l'équilibre sera restaurer nous pourrons nous affronter en tout bien tout honneur.

Je vous invite à prendre contact et ouvrir des liens diplomatique pour le bien de retrahant

Des hommes se lève et proteste contre l'action Kandrasienne en Fironk, mais Arkaaan leur coupe la parôle

NE NOUS JUGER PAS! Que pouvions nous faire d'autre? car c'est bien là le problème, nous ne sommes pas des vache qui broutent paisiblement dans les prés, nous sommes des guerriers.

Valom écoutait patiemment tous ces seigneurs se quereller. Et ces kandrasiens, eux si sages peinaient apparemment dans au moins un domaine: celui de l'humilité. Sa réflexion fut interrompue par l'arrivée d'un rapport et des nouvelles instructions de son maître. Après s'être rapidement enqueri du contenu il prit la parole:

Vous n'êtes ni aussi drôle ni aussi clairvoyant que vous le pensez kandrasiens.

Avant d'aborder votre "échec" devant Börm, pardon ce doit sans doute être une stratégie très élaborée typiquement kandrasienne car vous seuls êtes capable de comprendre quelles victoires se cachent derrière vos défaites, j'aimerais replacer certaines choses dans leur contexte vu que visiblement les kandrasiens, en leur qualité de donneurs de leçons universels ne savent pas écouter.

Nous le confirmons à nouveau, les Fironkois ne sont pas gaediens pas plus que nous n'avons la moindre relation avec le monde gaedien, ni même avec le reste de retrahant exception faite de nos sauveurs kandrasiens. Fironk est sous la coupe des salamandres, enfants élus de Lihg et dont mon maitre est le dernier chef spirituel et par conséquent le plus legitime commandeur. Comment un peuple aussi éclairé que le votre et aussi soucieux du bien être des barbares et gueux, pour reprendre l'expression de messire Arkaan, a t'il pu passer côté d'une telle information? Il me semble mais vous autres kandrasiens êtes plus éclairés que quiconque en matière de stratégie il eut un légers rictus , qu'il convient d'étudier ses ennemis.

Et quels ennemis aviez-vous là messire? Des barbares, des bêtes, tout au mieux des paysans. Une ville misérable rongé par la famine et la vermine, là encore je vous sais expert en la matière, et combien de seigneurs pour une proie aussi glorieuse et noble? Messires Aratrith, Elian, Gwalith, Isvàn et Arkaan, soit cinq seigneurs si nous autres fironkois savons compter.

il baissa les bras et soupira
Mais pour quel résultat...

Il arbora un sourire victorieux et cruellement arrogant, mais lui, contrairement à tous ces kandrasiens injustement prétentieux, pouvait et devait, au moins aujourd’hui, afficher une telle image

Nous sauvages, nous ignorants, nous parvinrent pourtant à défaire le fleuron de la chevalerie retrane car n'est ce pas là l'image que vous avez ou plutôt aviez de vous?

Il semblait avoir finit pourtant il reprit à l'attention du seigneur Arkaan tout d'abord:

Une dernière chose messire, j'ai bien noté que votre peuple et donc vous même êtiez des guerriers, dès lors une chose m'intrigue: que faites vous si loin des champs de batailles mais c'est également valable pour vos confrères, car les rapports n'indique pas que l'on ait retrouvé quelconques dépouilles de seigneurs kandrasiens ni que nos troupes n'est laissé le moindre survivants? Ah moins bien sûr qu'ils aient fuis en, ... beuglant, si bien qu'on les aurait pris pour des bêtes. Les négociations ne sont elles pas le passe temps des gaediens et de leurs sbires comme vous vous complaisez à le dénoncer, pourquoi donc ne pas vous faire représenter? Belliqueux que vous êtes vous gagneriez un temps précieux. Mais vous avez raison sur un point pourquoi vous juger puisque Lihg s'en ait chargé, et il semblerait que même vos dieux dont j'ignore le nom vous aient abandonnés.

Se tournant vers la tribune kanrdasienne
Mon maitre, compatit à la perte de vos trébuchets mais ceux ci s'élevaient, gâchant la vue sur nos forêts. Acceptez messire ce signe de notre bonne volonté il sortit de sa bourse un retrah qu'il jeta vers les kandrasiens avant de se rassoir.

Asclepior n'avait pas défendu Fironk sans raison, un nombre infime de personnes était au courant des véritables intentions du dirigeant de Bragancie cependant il se devait de laisser transparaître une dévotion sans faille à cet Empire Saint qu'il avait en horreur. Et les courbettes qu'il devait faire devant cet usurpateur d'Empereur à chaque assemblée le rendaient malade. Que deviendrait l'Empersiste avec tel individu ?
Il intervint non sans hypocrisie bien masquée :

"Peuple Kandrasien, vos méfaits ne tomberont pas dans l'oubli. Le Saint Empereur Empersois saura prendre les décisions adaptées pour défendre les intérêts Gaediens et Empersois si ceux ci nous semblent en périls. Vous devrez prendre vos responsabilités et assumer vos actes puisque vous n'avez pas souhaité entendre la voix de la raison.
Que Gaed est pitié de vous !"

Cette dernière phrase sortit de sa bouche avec affliction, telle des lames lui tranchant la gorge. Il ressentit un profond malaise à l'idée de défendre une telle idéologie religieuse ne prônant pas plus la paix qu'elle ne la garantissait. Il croyait en Gaed autant qu'il croyait en l'avenir de l'Empersiste sous le règne d'Anyan d'Itoria...

Mensa Nor ricanait désormais. La situation le faisait jubiler. Ces Kandrasiens qui se perdaient dans des explications boueuses, prétextant la stratégie alors qu'il s'agissait là d'une des plus grosses erreurs tactiques qu'avait connu son histoire... Et ces Gaediens, qui s'élevaient comme des héros, des sauveurs... Que c'était beau.

"Je verse une larme à Gaed, tout ceci est décidément si beau... Je suis ému."

De la tribune Graméenne parvint plusieurs éclats de rire devant la remarque de Mensa Nor. La Kandrasie, contre toute attente, avait du reculer devant les troupes Fironkoise... Jamais l'élite de la chevalerie retrane n'avait subie plus grande humiliation...

Se levant, Aust Felkan s'adressa à la tribune Kandrasienne.

Puissiez-vous suivre toujours cette voie Kandrasiens. La futilité de cette attaque aura au moins eu le bénéfice de ne pas nous inquiéter. Vous avez en ce jour perdu vos alliés d'antant et vos armées !

Que la Kandrasie continue de s'isoler, elle n'en sera que plus vulnérable. En attendant je lève ma coupe au génie stratège Kandrasien !

Ce faisant, le seigneur vida sa coupe et se reprit place dans la tribune.

Les dernières nouvelles arrivaient, et elles étaient sinistres. L'homme même qui avait pris la parole tendit la paperasse vers ses compagnons et se leva pour parler.

"Seigneur Arkaan, vous avez beau ne pas vouloir vous comparer à un troupeau de vaches placides, je crains que vous n'ayez pas plus de talent pour l'art de la guerre que ce dernier. En tout cas, si vous comptiez réhausser le moral de vos troupes, je crains que la manoeuvre ait échoué. Ensuite, pour ce qui est de défendre les Fironkois de l'engeance gaedienne ainsi que de renforcer votre pouvoir face à Ephyne... je crois que le but n'a pas été atteint.

J'espère au moins qu'après un tel massacre de la noblesse kandrasienne (du moins celle qui combat, non pas celle qui vient à la cour même de leurs ennemis pour prétexter quelque raison aussi veule que retorse) vous arriveriez, avec les quelques centaines de paysans-soldats qui assiègent encore la capitale de Fironk, à capturer Börm... Cependant j'en doute. Vous n'y êtes pas arrivés avec plus de quarante mille hommes d'armes et près d'une centaine de trébuchets, vous n'y arriverez pas avec un millier d'archers et cinq engins de siège."

Nos hommes ne se laisseront pas impressionner, ils ne fuient pas le combat car ils ont des principes et des valeurs.

"Je vous trouve bien confiant et bien moralisateur pour un homme confortablement installé à Ephyne, loin du champ de bataille. Comme disait le poète, la guerre semble douce à celui qui ne l'a pas connu."

Sachez sir Garwän que je reviens du champ de bataille. Et ce n'est pas de moi que l'on parle, mais de mes hommes.

Le seigneur Aratrith quitta la salle laissant seul un de ses diplomate, son fils.

"Polith je part rejoindre mes hommes loin de ces pauvres gens. Nous avons encore une bataille à mener."

"Oh... Vous revenez du champ de bataille...
Vous semblez bien... vivant pour un commandant qui a perdu ses quatorze mille hommes dans un horrible massacre. Êtes-vous un miraculé ou un fuyard ? Non non, ne répondez pas. Je crois que je connais déjà la réponse."

"Fuir un combat perdu n'est pas preuve de lâcheté mais de logique élémentaire. Ainsi que d'un bon sens tout à fait humain. Ne dit on pas "sois vivant aujourd'hui pour le combat de demain" ?

"Reste à savoir si l'on veut vivre dans la honte, ou mourir avec honneur."

"Pour ma part je préfère rester vivant, et vous ? Un mort a si peu de choses à faire et à raconter..."

"Encore faut il avoir des choses interessantes à raconter, mais pour sûr vous en avez, kandrasiens, sur l'honneur, la vaillance et la victoire, comme il vous plait tant d'en saturer nos oreilles.

Graméen, quoique vous vous puissiez en dire, on prête souvent moins d'intérêt aux propos d'un seigneur fuyard, surtout quand celui ci se trouve amputé de ses hommes."

La fuite au combat est à mes yeux un acte méprisable qui sied parfaitement à l'idée que je me faisais de l'engeance Karéenne. Ce pays qui a, en tout temps, mis l'honneur et le courage au premier plan, n'est plus que l'ombre d'lui même.

La faiblesse et l'impuissance transparait dans chacun de leurs actes. Il faut intervenir et stoper de façon définitive la folie Kandrasienne ! Combien de temps s'écoulera avant qu'ils n'entreprennent de "protéger" un autre territoire ?

En Gramée les faibles et les incapables périssent, et celà à l'avantage d'éviter que quelques fous, par désespoir, ne portent ruine et désolation en retrahant.

Jetant un regard narquois à la tribune Kandrasienne, le notable Graméen se rassit sous les murmures approbateurs de ses pairs

Un lâche loin du champ de bataille se leva...

"Et alors messires ! Que comptez vous faire ? Vous aussi vous êtes bien passif face à cette situation mais je ne m'en inquiètes pas trop... Les "missives sous scellées" des Empereurs n'annoncent jamais autre chose qu'une guerre proche. Vous me faites pitié Aust Felkan, vous croyez que nos ennemis louperont cete occasion de venir se balader avec leurs armées en Kandrasie, pour nous montrer à quels points ils sont plus brillants et plus forts que nous ? Il est certain qu'ils ne feront pas preuve de faiblesse lorsqu'ils nous pilleront une fois de plus. Vos paroles sont vaines et inutiles... vous savez bien que je les méprise... C'est bien un raisonnement de boueux de Graméen, nous sommes faibles et impuissants mais il faudrait se méfier de nos attaques? (sourires)

"Exactement, puisqu'il existe plus faible que vous, et que, connaissant votre... philosophie et votre sens de la stratégie, vous daignerez même attaquer des peuples encore plus impuissants que le vôtre, comme Orcum, afin d'oublier votre nouvelle humiliation."