GRAMEE : LES SOMBRES LANDES

La Gramée. Un territoire obscur, aussi sombre que le cœur des hommes qui y vivent.
Le fleuve Al Fered coupe d'est en ouest le territoire. Et sur l'embouchure ouest qui donne sur le grand océan se trouve une grande bande de landes obscures, de marais gloauques, de terres sombres où le soleil est caché par la végétation, où les serpents cotoient les loups et où les hommes doivent survivrent chaque jour et parfois redeviennent sauvages.

C'est le temps du renouveau de rites obscurs, de Dieux oubliés et du Dieu Amk'Cherk.

C'est le lieu du village d'Amk'Serakk.

HIVER 446


Raghnar regardait evoluer son village. Les maisons commencaient à se construire les unes après les autres. Les hommes coupaient les arbres aux alentours pour fabriquer des pilotis et des passerelles. Il se dirigea vers la rive du fleuve proche ou était amarré une galère Dyospyr.
Le bateau était là depuis le matin, ils avaient essuyés une forte tempête et s'était réfugiés dans l'embouchure du fleuve.
En échange de bois pour reconsolider la coque et de nourriture, les pirates avaient promis aux Graméens une petite cargaison d'esclaves.

Le capitaine s'approcha de Raghnar et le salua. Il était habillé d'un costume en lin avec une fine ceinture en cuir alors que Raghnar lui avait un lourd pantalon en cuir et était torse nu. Avec les poils qui lui couvrait la poitrine et le dos et ses cheveux hirsutes c'était le jour et la nuit avec son homologue Orcumien.

Le capitaine était suivi par plusieurs de ses hommes qui encadraient 5 hommes et une femme. Les hommes étaient solides malgré ce qu'ils avaient dû endurer dans la galère. La fille elle était plus chétive, ramassée sur elle-même et portait juste une fine robe de tissu qui était déchirée par endroit

Le capitaine prit la parole
"Voilà mon paiement. Ils vous aideront pour les travaux, ils sont forts et en bonne santé"
"Qui sont ils et où les avez-vous trouvé ? Les hommes sont des guerriers vu la manière dont ils se tiennent n'est ce pas ?" dit Raghnar
"Oui en effet, en fait nous les avons trouvés près d'une de nos villes. La fille est une diplomate Kandrasienne à la recherche de sa famille depuis la guerre qu'il y a eu entre les gaediens et les Kandrasiens. Les hommes étaient une partie de son escorte…" ayant un sourire en coin "L'autre partie pourrie dans le désert".
Raghnar sourit et s'approcha de la fille. D'un geste brusque il prit le haut de la robe à pleine main et la tira vers le bas violament. La robe s'arracha avec un bruit sec et la fille se retrouva nue la seconde suivante.
Les Kandrasiens prisonniers eurent un mouvement vers l'avant pour aider la femme mais ils furent stoppés par les lances des marchands d'esclaves.

La fille protégea ses seins à la vue des hommes mais Raghnar lui tira les bras en arrière afin de la contempler entièrement et la poussa vers lui. Ses seins doux et chauds étaient contre sa poitrine et il sentit frémir la fille.
"Pitié Seigneur, laissez nous repartir et je vous donnerais des informations diplomatiques à vous et vos chefs" arriva t'elle à dire
"Qui es tu ?" dit Raghnar d'une voix peremptoire
"Je me nomme Kira, Seigneur, j'étais diplomate à Ephyne avant la guerre. Je vous en supplie je ne vous serez d'aucune utilité et…"
"Si … Plus que tu ne crois mon petit animal" lanca Raghnar
Il approcha sa figure contre la sienne et se mis à lui lecher la joue. La fille fondit en larmes…
"J'ai justement besoin de quelqu'un comme toi qui m'apprenne la diplomatie !"
De sa main libre il lui caressa un sein et lui tordit le teton avec force. Kira hurla. Les Kandrasiens une nouvelle fois voulurent intervenir mais ils s'arretèrent à cause des piques orcumiennes.

Raghnar lacha la fille et appella un de ses hommes
"Qu'ils soient tous marqués au fer rouge comme des bêtes… Même la fille. Coupez les auriculaires et les annulaires de chaque main des hommes et apporte moi la fille ce soir chez moi. On va commencer les lecons ma jolie"
L'homme le regarda sans comprendre "Pourquoi les doigts …"
"Comment veux tu manier une épée correctement sans ces 2 doigts ? Ne prenons aucun risque".

Il salua le capitaine et se dirigea vers chez lui. En laissant ses hommes faire le travail demandé.

Il entra dans sa maison qui était au centre du village et referma la porte.
Un homme en toge pourpre et noire l'attendait, il avait un grand coutelas à la ceinture.

"Alors ?" dit l'homme
Raghnar le salua respectueusement et dit
"Cela à commencé mon Maitre. Et rien ne nous arrêtera !"

Dehors on entendit les hurlements des kandrasiens…

Le brouillard matinal s'effaçait petit à petit dans la lande. Un hurlement de loup se fit entendre proche du village et Raghnar sortit rapidement de sa maison.

Un homme à peau de loup accouru vers lui et montra l'entrée Est.
"Un de nos éclaireurs nous indiquent que des cavaliers approchent."

Raghnar couru vers le rempart et regarda la vigie. L'homme se retourna et cria
"Une vingtaine de cavaliers et un groupe de fantassins, uniformes Gaediens"

Raghnar hurla aussitôt des ordres
"Ouvrez leur la porte, qu'on prépare à les recevoir comme il se doit".

De toutes parts, hommes, femmes et enfants sortaient des maisons pour se regrouper au centre du village.
Quelques minutes après, les missionnaires Gaediens entrèrent dans le village. On pouvait compter une trentaine d'hommes en armes cavaliers et fantassins reunis. Le reste se composait de quelques religieux des deux sexes.

Les deux hommes de tête descendirent de cheval, l'un avait une lourde armure et l'autre une soutane colorée avec un tissu de bonne facture. Raghnar s'avanca et leur fit un salut très exagéré.
"Bienvenue à vous mes Seigneurs, je vous présente mon peuple, nous sommes heureux de votre présence. Nous n'avons malheureusement pas grand-chose à vous offrir, nous ne sommes que de simples paysans…"

Les gens attendaient une réponse et ne parlaient pas. Les soldats quant à eux se deployaient en silence sur toute la place afin d'éviter tout problème.
Raghnar ne connaissait pas encore tout les emblèmes et avait du mal à savoir d'où venaient exactement ces hommes. Le moine voyant le malaise environnant prit la parole
"Merci à vous. Cela fait plusieurs jours que nous marchons et nous avons appris l'existence de votre village. Nous sommes venu propager la religion de Gaed chez vous mon ami et j'espère que nous serons bien recu."
Raghnar sourit
"Bien sûr Monseigneur, mais inutile de faire une demonstration de force, nous ne sommes que de pauvres villageaois. Les seules armes que nous avons servent à repousser les bêtes sauvages et à chasser".
Le moine prit un air hautain
"Oui ce voyage fut épuisant, de plus nos chevaux ont eté attaqués la nuit dernière par des loups et nous avons dû en tuer certains."
Quelques grognements se fire entendre dans la populace. Raghnar voyait certains de ses hommes montrer directement les canines en direction du prêtre.
Le moine reprit
"Nous ne resteront que quelques heures, je vous laisserais quelques frères et sœurs et nous repartiront…"
Le capitaine à coté de lui, lui coupa la parole
"Et moi je laisserai quelques hommes, juste pour la protection de nos religieux. Je n'ai pas confiance en ces gueux !"
Raghnar salua bien bas le capitaine
"Mais seigneur je vous assure nos actes sont bienveillants et sommes enchantés qu'enfin le culte de … Il s'arreta quelques instants… Gaed viennent chez nous.
Le prêtre tapa dans ses mains et prit un air ravi
"Braves gens, ils sont aux petits soins pour nous… Vous devriez vous decrisper un peu capitaine" dit il en voyant une petite fille lui apporter une coupe remplie de fruits frais.

Quelques heures plus tard, les religieux Gaediens étaient installés dans des petites cabanes proche du centre du village, on avait fait boire les chevaux et on avait donné de la nourriture pour le voyage du retour. Le prêtre s'approcha de raghnar et lui lui dit en posant la main sur son épaule.
"Mon ami, je ne pensait pas avoir un tel accueil et vous en remercie, je vous laisse donc comme prévu une partie de mes religieux, ils vous apporteront la lumière. Vous en avez bien besoin dans ces marais. Nous partons donc vers l'autre rive car nous avons d'autres villages a voir."
Raghnar le salua et repondit
"Votre Eminescence…. Le prochain pont est à plusieurs lieues d'içi, nous avons un bac si vous le souhaitez, vous pourriez gagner de nombreuses heures de trajet si vous le souhaitez ?"
Le prêtre était ravi
"Merci mon ami, qu'il est bon de ne pas trop trainer dans ces marais. Je suis certain que vous ferez à la longue un parfait disciple de Gaed"
"Je l'espère votre Grandeur…" repondit Raghnar

La troupe partit une heure plus tard comme elle était venu. La traversée en bac se fit sans problème et les Gaediens s'enfoncèrent dans la lande de l'autre coté du fleuve en laissant dans le village un groupe de huit religieux Gaediens et cinq hommes d'armes.

Raghnar rejoignit le centre du village et regarda la fenêtre de sa maison. Un homme en bure noire était de l'autre coté, il souriait.

Trois heures étaient passées depuis le départ de la troupe Gaedienne. Les éclaireurs de l'autre coté de la rive avaient confirmés à Raghnar qui ne faisaient pas demi tour. Il était temps de préparer la cérémonie de bienvenue.

Un moine arriva vers lui d'un pas rapide
"Bonjour, je me présente, je suis le frère Adrien. J'aurais aimé que vous me montriez notre future chapelle afin que nous commencions au plus vite les offices."
Raghnar le regarda pensif
"Les offices… hum oui bien sûr, suivez moi mon Père."
Il se dirigèrent vers une grande batisse en bois ou de la fumée s'échappait d'une cheminée.
Il ouvrit la grande porte et fit un signe de tête a un de ses "loups" non loin de là. Ils rentrèrent dans une grande pièce ou s'amoncelait tout un tas d'outils et d'armes en ferraille.
Raghnar referma la porte derrière lui
"Voilà mon père, notre plus grande batisse, notre forge ! Mon ami et forgeron Reinhart que vous voyez ici vous laissera la batisse d'içi peu de temps qu'en pensez vous ?"
Le forgeron etait un homme d'une plus grande stature que Raghnar et avait des bras comme des poutres. Il venait de finir une grande lame qu'il venait de faire refroidir dans un grand bac d'eau. Il tendit la lame à raghnar.
"Votre commande mon Seigneur"
Raghnar n'écoutait plus le prêtre qui lui parlait d'un ton exaltant sur sa nouvelle paroisse.
Il était fasciné par cette lame. Il la prit. Et se retourna à une vitesse foudroyante lanca son bras armé en arrière et d'un geste ample du haut vers le bas comme s'il avait une hache fracassa le crane du prêtre Adrien.
Un craquement sinistre se fit entendre suivi par un gargouillis venu de la bouche de la victime.
Le prêtre s'arreta de parler.
Ragnar tenait à bout de bras son épée qui était fichée dans le crane de l'homme, et regardait interessé les degats qu'avait fait la lame
"Vois tu Reinhart, ca ne vaut quand meme pas ma hache. Avec ma hache je l'aurait quasiment coupé en 2. Là je n'ai pas dépassé le nez. Fais moi une autre lame !"
Sur ces mots il lacha la lame et le prêtre chuta par terre. Le corps ayant des mouvements convulsifs faisait remuer la poussière du sol.
Raghnar sorti de la forge et alla sur la place du village.
Là il vit les hommes d'armes Gaediens au sol, la gorge tranchée.
Les prêtres et les sœurs étaient dénudés et accroupis tous ensemble au sol. Deux des plus jeunes femmes pleuraient et un prêtre était plié en deux en se tenant les cotes.

Raghnar arriva près d'un de ses hommes
"Bon travail, qu'on les attache solidement et debarassez vous des cadavres ! Si vous voulez jouer avec les femmes ne vous privez pas !"
Un homme en bure noire et pourpre arriva près de lui avec un sourire carnassier
"Et preparez la cérémonie de ce soir…"

Le village avait bien changé depuis quelques saisons.

Amk'Serakk était devenu un grand bourg avec ses fortifications et son armée omniprésente. Les trafiquants d'esclaves Diospyrs étaient venus plusieurs fois vendre leurs marchandises. Le bétail travaillait bien et raghnar était satisfait.

Une armée Kandrasienne était venu attaquer la cité mais les Karéens avaient succombés sous les flèches Graméennes. Il n'y eu aucun survivant dans leur rang. Leurs armures et leur épées avaient été échangées contre des esclaves, de préférence des vierges et leurs cranes avait été utilisés pour baliser les chemins menant à la bourgade.

Si les esclaves se rebellaient, ils servaient a tester les nouvelles lames forgées ou les nouveaux poisons.
Dans le premier cas on les attachait à un poteau au centre du bourg et les guerriers testaient leurs épées ou leur adresse au tir. On équipait souvent l'esclave d'un casque et d'un cote de maille afin de tester la pénétration réelle de l'arme.
Dans le deuxième cas, l'esclave était attaché et amené aux femmes afin qu'elles testent sur lui leurs nouvelles mixtures mortelles.

Dans un cas comme dans l'autre, tout le monde était satisfait. A part le bétail bien sûr…

La pluie tombait dehors. La journée serait morne mais le soir sanglant. On avait depuis le temps préparé près du village, sur un tertre, un grand autel avec plusieurs petits autels tout autour afin d'emmener les vierges au sacrifice. L'église n'étant pas finie, les offices se deroulaient encore en plein air.

Raghnar buvait un alcool du cru à base de plantes des marais lorsque le prêtre en robe noire et pourpre entra. Il jeta le liquide dans l'atre de la cheminée, les braises encore vivaces se transformèrent en grande flamme d'un coup ce qui illumina la pièce sombre.

"L'office sera fait ce soir pour célébrer la venue de notre nouvel intendant et du renouveau de notre culte" indiqua le prêtre
Raghnar sourit et précisa
"Très bien, les filles sont toutes prêtes je présume ? Je vous envoie la fille d'un de mes hommes. Cet idiot a voulu faire le malin à Ephyne et j'ai perdu à cause de lui ma diplomate… Elle est jeune certes, mais toujours vierge."
L'homme le regarda fixement et dit
"Et votre homme qu'en dit il ? Et sa femme ?"
Raghnar répondit
"Je ne tolère pas l'incompétence. Lui et mort ainsi que l'autre homme que j'avais envoyé là bas. Ils doivent être en train de croupir dans les égouts de La Belle actuellement. Et s'ils peuvent amener des maladies en même temps chez ces foutus Empersois ce sera tant mieux. Quant à sa femme je l'ai faite violer par mes hommes et ensuite dévorer par mes chiens. Ainsi les autres verront ce qu'il en coute de ne pas me satisfaire !"
Le prêtre éclata de rire et sorti de la pièce tout en lancant a Raghnar
"Je vous ferais parvenir une bonne bouteille ce soir mon Seigneur, du sang bien frais et bien jeune !"

Raghnar regarda à travers la fenêtre le prêtre marcher dans la rue. Et ouvrit une porte donnant dans une petite pièce où se trouvait une jeune femme nue et à genoux. Elle était ligotée et de multiples echymoses se voyait sur tout son corps.
Elle regarda Raghnar avec crainte lorsqu'il lui coupa les liens et la forca à se lever.

"J'ai tué ton mari parce que c'était un imbécile. J'ai tué son ami aussi, même s'ils portaient tout les deux des peaux de loups. Veux tu finir comme Feyra ? Dévorée par mes chiens ?"
La femme parla tout en sanglotant
"Non mon seigneur, pitié…"
Raghnar la prit par les cheveux et la jeta sur le lit.
"En effet, il serait dommage qu'ils mangent une chair si douce. Montre moi que tu as de la valeur et peut être que je t'épargnerait… Et profites en, le plaisir est plus intense lorsque l'on a peur !"

Le marais était devenu méconnaissable. D'un trou boueux, il était devenu un endroit presque civilisé.
Des rizières avaient été faites aux alentours et on avait défriché tout autour du bourg pour faciliter l'accès aux marchands.
Un petit port sur pilotis avait été fait afin que les bateaux puissent s'arimer plus facilement et la ville avait grandie et était devenue prospère.

Les guerriers à peaux de loups avaient été remplacés par des hommes en armures et tuniques noires et pourpres : l'inquisition …
Les anciens gardes de Raghnar avaient une tout autre mission. Traquer dans les marais les traitres à l'intendance ou toute menace étrangère. Ils étaient organisés en groupe de cinq ou six et chassaient en petite meute comme des loups. Ils avaient carte blanche pour découvrir et tuer ceux qui ne respectaient pas les commandements du seigneur Felkan.

Un traitre se cachait en Gramée et l'inquisition avait ordre de l'interpeller et de l'amener pour interrogatoire a Melit Aend.

Log'han avait la quarantaine bien sonnée, un colosse de plus de 2 mètres de haut avec des bras comme des poutres. Il portait continuellement une énorme hache à deux mains. Raghnar l'avait nommé sergent et il avait la charge d'un groupe de cinq "peaux de loups". Ils suivaient la trace de plusieurs hommes depuis le matin et le soleil commencait à décliner doucement. La nuit arriverait vite dans les marais.
Toujours à distance respectable ils se faufilaient dans leur milieu naturel sans eveiller les soupcons de leurs proies.
Le groupe qu'ils suivaient se composait d'une quizaine d'hommes se deplacant avec beaucoup de peine à travers la boue et l'eau croupie environnante.

Un de ses hommes qui ouvrait la marche s'arreta à 50 mètres d'eux et revint vers lui.
"Ils se sont arretés pour dresser un camp. A mon avis ils vont dormir là."
Log'han sourit
"Très bien les gars on attend la nuit et on les percent. Je veux savoir qui ils sont ! Profitez en pour manger et dormir un peu. Korrokk tu prends le premier tour de garde."

Les heures passèrent. La nuit froide s'empara des marais et le brouillard se leva.
Les hommes avançaient, cachés par la brume environnante. Deux hommes montaient la garde près d'un feu de camp qui finissait de se consumer. Deux claquements de corde se firent entendre et les deux gardes s'effondrèrent une flèche dans la gorge.
Les six Graméens jaillirent dans le campement et frappèrent avec précision les corps recroquevillés dans des couvertures. Deux hommes se levèrent les armes à la main mais encore groguis par le sommeil ils furent éventrés rapidement.

Le combat n'avait pas durer plus d'une minute. Les étrangers baignaient dans leur sang. Au loin on entendit un hurlement de loup.
Log'han fouilla les affaires tandis que ces hommes fouillaient les corps. Dans un des sacs, il découvrit un casque en forme de crane

"Thaneites… Qu'est ce qu'ils foutent là ?"